Mercantour,
23
février - 1er mars 2008
itinéraire
Dimanche 24 février : Boréon - Madone de Fenestre par Pas des Ladres et Cime Ouest de Fenestre
dén
montée : 1160m - dén descente : 760m
Du Boréon (1500m), direction E/SE, rive G : rejoindre les Vacheries du Boréon puis le Pont de Peïrastrèche (rive D puis G) . Remontée du vallon (SE) qui mène au Pas des Ladres (2448m) par une alternance de raidillons et replats .
Dépose
des sacs pour une montée « légère », dir N, à la Cime Ouest de Fenestre (2662m) . Course avec les
chamois à la descente .
De
retour au Pas des Ladres, descente par des pentes E, dir générale S, jusqu'à
la Madone de Fenestre
(1903m) .
Lundi
25 février :
Madone - Merveilles par Baisse de Prals et Pas du Trem
dén
montée : 1620m - dén descente : 1325m
Descente sur la route jusqu'à 1790m (épingle à cheveux) . Traversée S jusqu'à déboucher dans le vallon de Prals que l’on suit (SE) jusqu'à la Baisse de Prals (2339m) . Descente par une petite combe au S de la baisse pour rejoindre le sentier d’été que l’on descend jusqu'à St Grat, 1550m (portage à partir de 1740m).
Remonter
sur la route jusqu’au pont en face du Gîte d’étape (environ 1600m) .
Traversée rive G . Gravir le sentier d’été (raide) jusqu’au vallon de la
Maïris que l’on remonte (SE) . Après un court raidillon, prendre pied dans
le vallon des Verrairiers . Le remonter (E/SE puis S/SE) jusqu’au Pas du Trem (2480m)
.
Descente rive G des lacs pour rejoindre le refuge des Merveilles (2111m) .
Mardi 26 février : Merveilles - Valmasque par Mt du
Grand Capelet
dén
montée : 1150m - dén descente : 1020m
Du refuge, remontée la Vallée des Merveilles ( NO/N ) . Dépôt de matériel à 2380m . Puis montée sur l’autre versant de la vallée (rive D) . On accède au Vallon du Lac Inférieur des Conques (SO puis raidillon O) puis en restant en contrebas du Pas des Conques, traversée et dernière pente (N) jusqu’au Mont du Grand Capelet (2935m) .
Descente par le même itinéraire jusqu’au dépôt de matériel .
Montée
(N) jusqu'à la Baisse de Valmasque (2549m) .
Descente
(N) dans la vallée « des 3 Lacs » . Lac du Basto : traversée
dessus, puis courte remontée dans le vallon à droite du barrage . Lac Noir :
dessus ou à flanc rive D . Lac Vert : dessus . Dernière petite remontée
pour atteindre le refuge de Valmasque (2221m) .
Mercredi 27 février : Valmasque - Nice par Mt Clapier
dén
montée : 1154m - dén descente : 1156m
Pour
monter au Pas de la Fous, n’avons pas suivi l’itinéraire indiqué sur la
carte (exposé au-dessus de barres rocheuses), mais avons traversé le Lac Vert (NO)
pour remonter en crampons une combe (N) qui rejoint l’itinéraire de la carte
à l’altitude 2370m . Toujours en crampons, remontée (NO) du couloir qui mène
au Lac Gelé (2588m) .
A
skis cette fois, traversée du lac, puis louvoiement par pentes et replats (dir
générale O/SO) jusqu’au Pas de
la Fous (2828m) . Traversée ascendante (N) jusqu’au Pas Est du Mt Clapier
(2860m), déneigé . Petite
descente (NO) jusqu’au pied d’une courte pente raide qui donne accès au
vallon du Pas Ouest du Mt Clapier
(2834m) dont on remonte
le couloir terminal les skis sur le sac .
Courte
descente jusque vers 2690m, dépose de matériel et montée au Mt Clapier (3045m)
par des pentes soutenues que l’on traverse loin vers l’Est .
Descente
par le même itinéraire, puis continuation vers le Refuge de Nice (2232m) par
une croupe SO .
Jeudi 28 février : Nice - Madone par Pas du Mt Colomb et
Balcon du Gelas
dén
montée : 1331m - dén descente : 1675m
Descente
jusqu’en aval du Lac de la Fous (2173m) pour remonter (NO) jusqu’au Pas du
Mt Colomb (2548m), pente terminale en crampons .
Descente
(O/NO puis NO/N) pour rejoindre le vallon Cabret vers 2200m . Remontée de ce
vallon (NE) puis par une alternance de raidillons, replats et combes, on atteint
le Balcon du Gelas (3080m) .
Descente
par le même itinéraire . On rejoint le Refuge de la Madone de Fenestre (1903m)
par les ruines Gias Cabret et les pentes SE rive D (partiellement déneigées) .
Vendredi 29 février : Madone - Cougourde et Cime de l’Agnel
dén
montée : 1490m dén descente :
1303m
Montée
au Pas des Ladres (2448m) par le cheminement de descente du premier jour .
Descente du vallon
(NO)
puis traversée dans les mélèzes (NO/N) jusque sous le refuge (2100m)
que l’ on atteint par une courte remontée . Dépôt de matériel .
Aller-retour
à la Cime de l’Agnel (2927m), dir générale N/NE ; confusion de vallon
possible vers 2200m : le vallon de la Malaribe semble l’itinéraire le
plus évident, mais ce n’est pas le bon !
Samedi 1er mars : Cougourde - Boréon par Cime
Guilié
dén
montée : 1138m dén descente :
1744m
De
la Cougourde, traversée ascendante (O) pour prendre pied dans le vallon Sangué
puis dans celui de Baissette (NO/N) que l’on remonte jusqu’au Lac de
Baissette . On prend pied sur une large épaule qui mène (N) au sommet (2999m)
.
Descente
jusqu'à Baissette puis plongée (O puis S) dans le vallon des Erps que l’on
suit jusqu’au Boréon (un peu de portage en fin de parcours) .
logistique
accès :
tunnel du Mt Blanc, Alessandria, Savona, Nice, Plan du Var, gorges de la Vésubie,
St Martin-Vésubie : 6 à 7 heures de route .
hébergement
·
en vallée à
St Dalmas Valdeblore : gîte communal « rando, sport, nature »
04 93 02 82 86
·
refuges
CAF : Madone de Fenestre 04 93 02
83 19 (refuge) ou 04 93 03 91 02 (gardien)
Merveilles 04 93 04 64 64 (refuge)
ou 04 93 62 59 99 (gardien)
Valmasque 04 92 31 91 20
Nice 04 993 04 62 74 ou 06 61 97 59 38
Cougourde 06 71 72 67 04 (le portable ne passe pas au refuge)
Des loups de légende
dans le Mercantour .
Il était une
fois trois petits Chaperons rouges et de toutes couleurs, en randonnée
à skis dans le Mercantour . Elles voulaient voir le Loup.
De refuge en refuge, que de petits ponts de bois rencontrés ! que
de forêts parcourues ! que de
lacs traversés ! que de cols franchis ! que de pentes remontées en
crampons ! que de cimes vaincues dans l’espoir de rencontrer la bête
aux yeux d’or !
Chamois,
bouquetins et même chardonnerets
étaient au rendez-vous , mais le loup ? Existait – il vraiment en dehors
des posters de la Cougourde ?
C’est alors
qu’au dernier jour du raid … mais oui ! Elles découvraient tout à
coup qu’elles étaient parties escortées par quatre magnifiques spécimens .
Il y avait le
loup virtuose de la cartographie. Ah ! comme il savait
choisir le meilleur itinéraire pour le petit Chaperon rouge qui souffrait d’une gambette . Ce loup valeureux s’en
allait quérir le bois en escaladant d’impossibles
murailles. Quelle ardeur pour
fendre les bûches malgré
d’improbables outils ! (la pioche par exemple). Bravant le froid , la
nuit , le chemin incertain , pour tous, il
ramenait l’eau au refuge. Dès le matin, son grand rire donnait à la
troupe l’énergie qu’il fallait pour affronter le dénivelé du jour .
Il y avait le
loup spécialiste de l’entretien des feux, capable de faire rougir tous
les… poêles à bois. Pour cela, il
interrompait même son sommeil. L’un des Chaperons rouges lui trouvait parfois
l’air sévère . Pourtant , ce loup était plein de sollicitude . Chaque
groupe rencontré avait droit à la question
: « Et la famille , ça va ? » Ce loup guidait
souvent le Chaperon rouge qui
n’aimait pas les descentes gelées .Un jour ,d’une seule main et sans coup férir,
il remit sur pieds ce petit Chaperon rouge que le vent avait fait choir. Il
veillait aussi sur un autre petit Chaperon rouge qui, à l’instar du Petit
Poucet, semait parfois quelques menus objets. Mais ce
petit Chaperon rouge là, était toujours plein d’entrain dès le
matin. Très rapide, il jouait à
la course avec les loups .
Il y avait le
loup lettré, qui expliquait que , en vieux français, « loup »
se disait «leu » , d’où l’expression : randonneurs à la queue
leu leu. Ce loup de grande envergure suspendait aisément les peaux de phoques
des petits Chaperons rouges sur les séchoirs inaccessibles pour elles.
Il était toujours présent pour le petit Chaperon rouge qui peinait à
la montée. C’était un loup expert en tarot qui
réussit à enseigner les
bases de ce jeu à deux des Chaperons rouges . Le troisième qui savait déjà
jouer , « faisait ses écritures », relatant savamment et fidèlement,
l’itinéraire du jour.
Il y avait
enfin un loup gastronome , grand fournisseur de gargantuesques plaques de
chocolat … suisse et de succulents
saucissons …de La Hiaute , pour le plus grand bonheur de toute la troupe.
Photographe, mélomane, ce loup était très courageux : l’une de ses
pattes le faisait cruellement
souffrir mais lui aussi faisait de son mieux pour que les petits Chaperons
rouges ne manquent de rien. Mystérieusement, au téléphone, ce loup rêveur et pensif , devenait radieux…
Et pour calmer
leur faim de loup ? Confiture de figues qu’ils prenaient soin de réserver,
menus gâteaux de l’un des Chaperons rouges et surtout, surtout
surtout, bonbons Haribo.
Les trois
petits Chaperons rouges revinrent émerveillés, ajoutant à toutes leurs
couleurs , le doré du soleil sur leur
visage et rêvant
à d’autres périples en compagnie de leurs
grands loups .
La
troupe : Denis, Frédéric, Gilles
, Patrick, Clarisse, Suzanne, Huguette.
Pour gagner ,
il faut :
Associer
le nom de chaque membre de la troupe aux
indications données ci-dessus.
Question
subsidiaire :
Donner le
nombre exact de bonbons Haribo mangé par chacun et chacune.