Un responsable et un seul, le plus expérimenté, le moins paniqué, prend les choses en main. En fonction de la taille de l'avalanche, de sa nature, du nombre de disparus, du nombre de sauveteurs disponibles, il établit un rapide diagnostic de la situation et définit la technique d'organisation des secours. Il est essentiel de connaître avec précision le nombre des disparus. S'il y a suffisamment de chercheurs efficaces, le responsable ne participe pas aux recherches mais en supervise le bon déroulement. Il faut parfois désigner un guetteur au cas où une nouvelle avalanche se déclencherait et, surtout, pour mettre en garde un groupe qui surviendrait à proximité. Tous les appareils doivent passer en réception. Les personnes inefficaces ou paniquées doivent être mises en lieu sûr, leur Arva éteint afin de ne pas perturber les recherches (ou suffisamment éloignées du lieu de recherche). Une organisation doit être rapide et méthodique. Sauf en cas de grosse avalanche, un grand nombre de sauveteurs n'est pas synonyme d'efficacité. Il vaut mieux 1 ou 2 chercheurs performants que 5 ou 6 personnes désordonnées. Si l'on est équipé d'une radio ou d'un téléphone portable, il faut immédiatement donner l'alerte avec le maximum de précisions sur la localisation de l'accident. Dans le cas contraire, si dans un délai de 5 minutes les victimes n'ont pas toutes été localisées, et si cela ne risque pas de désorganiser les recherches, il faut envoyer quelqu'un donner l'alerte (si possible deux personnes... avec leur Arva en émission). Il faut également monter un traîneau, en vue d'une évacuation terrestre ou pour isoler la victime de la neige et du froid en attendant l'arrivée de secours organisés. Si l'intervention d'un hélicoptère est demandée, il faut aménager une zone d'atterrissage.
En tout premier lieu, il faut explorer l'avalanche visuellement, pour repérer éventuellement les victimes restées en surface partiellement ou en totalité.
Laplupart du temps, on doit effectuer une recherche systématique sur toute la surface de l'avalanche (selon l'une des méthode ci-dessous). Si possible, simultanément, la recherche se fera aussi dans les endroit privilégiés de localisation (zone d'accumulation, replats, obstacle) et sera complété par une recherche d'indices visibles (bonnet, bâtons...) Dans de nombreux cas, la recherche se fait venant du haut. Dans ce cas, Il est impératif, que la victime ou les victimes soient repérer à la descente. Ce balayage se fera selon les circonstances soit à pieds, soit à ski.
Une grosse avalanche, plusieurs sauveteurs |
Une grosse avalanche, un sauveteur |
une avalanche étroite, un sauveteur |
lle s'utilise uniquement avec des Arva analogiques. À la réception du premier signal, on continue tout droit. Le signal sonore, passe par un maximum, puis commence à baisser d'intensité. On revient en arrière en baissant le potentiomètre jusqu'au minimum audible. On repasse par le point d'intensité maximale (éventuellement défini par un nouveau dépassement). De ce point, partir à angle droit par rapport à la direction de marche précédente. On se rend compte très vite si l'on se déplace du bon côté (augmentation du volume du son) ou du mauvais côté (perte du signal). On applique la même technique, toujours en baissant le volume de réception, jusqu'à un volume minimal, ce qui correspond généralement à une zone de recherche de 1 ml ou moins. Cette recherche doit s'éffectuer avec l'ARVA maintenu à la vertical, ou à plat mais dirigé toujours dans la même direction.